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E-cigarette : le marché du siècle

Le marché de la cigarette électronique explose. Si quelques rares pays interdisent la vente des e-cigarettes sur leur sol, la très grande majorité laisse leurs frontières et leur commerce ouverts à ce nouveau produit toujours plus tendance depuis une dizaine d'années.

La cigarette électronique représente pour de nombreux gros fumeurs (plus d'un paquet de cigarettes traditionnelles par jour) un excellent moyen d'arrêter de fumer. Partout dans le monde elle est majoritairement considérée comme la meilleure alternative au tabac. En effet le vapotage permet de conserver le geste du fumeur, parfois même le besoin impérieux de nicotine, sans inhaler tous les composants toxiques et dangereux pour la santé, voire cancérigènes, dégagés par la combustion de la feuille de tabac.

Le concept de la cigarette électronique est né en Chine. C'est en 2003, en voyant son père mourir des conséquences de son tabagisme qu'un ingénieur pharmacien chinois a eu l'idée de créer un instrument électronique qui donnerait l'illusion de fumer sans utiliser le tabac. Depuis, la Chine reste le principal fabricant de e-cigarettes. Le plus gros producteur chinois actuel, Dekang, était à l'origine un groupe industriel pharmaceutique. Son dirigeant a vite compris l'engouement de ce nouveau marché et n'a pas hésité à reconvertir son usine. Cette entreprise a conservé de ses origines pharmaceutiques le souci de la qualité. Ses dirigeants n'hésitent pas à accueillir les étrangers (journalistes ou futurs importateurs) pour des visites. Ils aiment montrer les cuves en inox dans lesquelles est fabriqué leur e-liquide fait d'extraits naturels, de solvants végétaux (propylène glycol et glycérine) déjà utilisés dans les domaines pharmaceutique et alimentaire, et d'arômes, naturels eux aussi. Afin de conserver leur place de leader mondial (70 000 cigarettes électroniques sortent chaque jour de l'usine) et de mieux percer certains marchés, la société Dekang envisage de venir produire en Europe, en France et en Roumanie notamment.

La cigarette électronique n'est ni un médicament, ni un dérivé de l'industrie du tabac, c'est encore, dans beaucoup de pays, un produit inclassable qui bouscule les marchés établis de la revente et peut même permettre de contourner les lois. Ainsi, en France, où il est interdit de fumer dans les lieux publics (bars, magasins, bureaux...), les vapoteurs n'hésitent pas à utiliser leur e-cigarette dans ces endroits car, au regard de la loi, « ils ne fument pas ». Cette loi était en effet destinée à lutter contre le tabagisme passif subi par les non-fumeurs. Mais qu'en est-il du vapotage passif ? Il est encore trop tôt pour le savoir.

De nombreux services de santé, nationaux ou internationaux, ouvrent des études sur ce produit et les effets qu'il pourrait avoir sur l'organisme humain. Mais le manque de recul d'utilisation est l'obstacle premier à des résultats d'observation incontestables. Les études commandées consistent donc principalement en des analyses des e-liquides ou des constatations sur un échantillon de 100 personnes sur un laps de temps d'un an maximum. Le monde médical est presque unanime pour dire que l'e-cigarette est le meilleur atout d'un fumeur pour arrêter de fumer, et dans tous les cas, pour stopper l'intoxication de son organisme et les dangers qu'il fait courir à sa santé. Par contre les médecins sont inquiets sur le fait que ce produit banalisé et peu cher, pourrait devenir le premier pas de nombreux jeunes vers un tabagisme encore plus fort, notamment parce que les e-liquides peuvent contenir de la nicotine et donc amener le vapoteur à la dépendance.

Les grands noms de l'industrie du tabac à travers le monde ne restent pas sans réaction face à ce marché de l'e-cigarette qui attaque et même commence à effondrer leurs revenus. Dès la création du prototype de cigarette électronique par son inventeur chinois, le géant américain Philip Morris a tenté de lui acheter son brevet. Aujourd'hui le producteur de cigarettes traditionnelles Marlboro se lance à son tour sur ce marché en créant un fumoir électronique à la manière des narguilés pour vapoter du e-chicha.

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L'expansion de la cigarette électronique

Le marché de la cigarette électronique connaît une expansion telle qu'on parle d'un quasi triplement du chiffre d'affaires en un an partout dans le monde.

Selon les experts, d'ici 10 ans, aux États-Unis il va se vendre plus de cigarettes électroniques que de cigarettes traditionnelles.

Pour l'Europe, on est passé de 114 millions d'euros en 2012 à 275 millions en 2013 selon une étude publiée par l'éditeur indépendant d'études économiques Xerfi. La première boutique européenne de cigarettes électroniques a été ouverte en 2010, et on compte aujoird'hui près de 2 500 points de vente en 2014.

On estime qu’il y aurait environ 2 millions d'utilisateurs en France et 8 millions de vapoteurs en Europe.

En 2013, 58 % des ventes de cigarettes électroniques ont été réalisées par des boutiques spécialisées en Europe, 21 % chez les buralistes, 9 % via les boutiques en ligne de cigarettes électroniques comme http://www.boutique-cigarettes-electroniques.com et 5 % dans les pharmacies.  

Les 7 % restants concernent les grandes surfaces, les stations-service, etc.

Très peu de chiffres sont publiés pour le Canada.

Mais le Dr Martin Juneau, directeur de la prévention à l'Institut de cardiologie de Montréal, demande au gouvernement canadien de légaliser la cigarette électronique avec nicotine, interdite au pays depuis 2009, car selon lui, elle pourrait sauver la vie de milliers de fumeurs car elle contient moins de nicotine que les cigarettes classiques.

Pour visionner le reportage d'Allo Docteurs sur la cigarette électronique:

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